Les derniers dimanches de l’année liturgique nous parlent tous des fins dernières. Aujourd’hui – à partir de ce cas d’école de la femme aux sept maris, proche de la caricature – Jésus nous donne un élément fondamental de notre foi : la résurrection nous situe dans la réalité d’une vie dont nous ne savons rien, sinon que la mort est détruite. Nous ne pouvons imaginer la vie du ciel ; cela ne sert à rien d’essayer de se la représenter. Il n’y aura plus de temps, plus d’espace, plus de matière. Notre chair elle-même sera glorifiée. Avouez que l’imagination défaille ! L’univers auquel nous fait accéder Jésus est celui de la foi et de l’espérance. Demandons-lui ces « yeux illuminés du cœur » qui permettent d’aller au centre de la foi, dans l’émerveillement de ce vers quoi nous marchons : la plénitude de la vie.