« C’est lui, le Sauveur du monde »
Scène banale de la vie quotidienne, pourrait-on dire, si ce n’est qu’un Juif, Jésus, ose adresser la parole à une Samaritaine dont on ignore jusqu’au nom. Mais quelle puissance dans la parole de Jésus : « Donne-moi à boire » ! Jésus a soif, c’est l’heure de midi. Il s’agit cependant d’une autre soif : les champs sont blancs pour la moisson. La Samaritaine ne comprend pas. « Si tu savais le don de Dieu ». Elle ne sait pas. « Va chercher ton mari ». Là, c’est nous qui ne comprenons pas cette digression. Quant à elle, elle est rejointe en plein cœur, elle comprend et elle dit toute la vérité. La parole de Jésus l’a libérée et la grâce fait son œuvre en elle. La voilà devenue « disciple-missionnaire » : elle court appeler tous les gens à venir voir Jésus. Et ceux-ci reconnaissent en lui le Sauveur du monde. Merveille de la grâce qui nous précède toujours.